J’aime à dire que la liberté est le plus beau mot de la langue française. Pourtant, nous ne vivons pas dans un monde de liberté, malgré ce que nous disent tous les bien-pensants du libéralisme économique, ceux qui se font chantres du capitalisme. J’ose affirmer que nous vivons en pleine dictature, celle du pouvoir de l’argent, celle qui impose aux hommes la consommation à outrance et l’obsolescence programmée, celle qui dans sa plus grande folie mercantile se soucie bien peu du sort de la planète, de ses ressources naturelles et de son agriculture, celle de cette oligarchie mondialisée qui dirige et qui avec le plus grand mépris se moque des plus démunis et des peuples du tiers-monde.J’aime à dire que la liberté est le plus beau mot de la langue française. Pourtant, nous ne vivons pas dans un monde de liberté, malgré ce que nous disent tous les bien-pensants du libéralisme économique, ceux qui se font chantres du capitalisme. J’ose affirmer que nous vivons en pleine dictature, celle du pouvoir de l’argent, celle qui impose aux hommes la consommation à outrance et l’obsolescence programmée, celle qui dans sa plus grande folie mercantile se soucie bien peu du sort de la planète, de ses ressources naturelles et de son agriculture, celle de cette oligarchie mondialisée qui dirige et qui avec le plus grand mépris se moque des plus démunis et des peuples du tiers-monde.
Comment cette oligarchie mondialisée qui nous dirige ose parler de liberté ? Allez demander à l’Afrique, qui est un continent riche de par ces ressources naturelles, si les pays qui peuplent ce continent se sentent libres ? Eux qui sont exploités, saignés, ruinés, appauvris par ces multinationales qui s’accaparent leurs biens naturels tout en faisant travailler des gosses dans les mines avec, et il faut le dénoncer, l’approbation des gouvernements des pays occidentaux industrialisés. Si ces pays africains ou du tiers monde veulent se réapproprier leur indépendance et leur souveraineté, alors les pays occidentaux, les oligarques, le FMI viendront les menacer, leur évoquerons leur dette et seront sanctionnés économiquement par des mesures sournoises et abjectes. Honte à ces gouvernements complices et à ces multinationales exploiteuses, tous ont du sang sur les mains !
Qui est libre ? Les riches ! Le citoyen lambda, vous et moi, ne sommes pas libres, nous sommes dominés, contraints à être exploité à travailler durement et sans relâche pour produire des richesses sans forcément en profiter. Cette exploitation des hommes par le travail et leur théorie mensongère du « travailler plus pour gagner plus » doivent être abolies. De plus, ce sont eux qui sont en train de ruiner nos sécurités sociales, nos retraites, nos services publics avec en partie la complicité de la sociale démocratie. Pour eux, ce qui est collectif et donc destiné à l’ensemble de la population ne devrait pas avoir d’avenir, seul le marché privé est à défendre parce qu’il participe au libre choix qui n’est pas « imposé » par l’État. Ce libre choix n’est que poudre aux yeux, que mirage, qui une fois de plus, ne profite qu’aux plus aisés de notre société.
Pour que les êtres humains deviennent libres et égaux, il faut abolir définitivement le capitalisme. Comme nous devons abolir la propriété privée pour défendre un monde où le partage et la gestion des biens communs et du travail, se feraient, par ce que nommait Marx, le collectivisme.
Par Christophe Grand – secrétaire du POP Vaudois / article publié dans “Résistance” le journal du POP Vaudois