C’est avec une grande tristesse que le Parti suisse du Travail (PST/POP) apprend la nouvelle de la mort de Nelson Mandela. Mandela était le leader du combat contre le régime raciste et inhumain de l’apartheid en Afrique du Sud. Un régime avec lequel la Suisse « neutre » a collaboré pendant des décennies.
Après un emprisonnement de 27 ans, pendant lesquels il est qualifié de « terroriste » par différents pays et dirigeants européen (Maggie Thatcher), il est libéré le 11 février 1990 et élu président de l’Afrique du Sud en 1994. Déjà avant son emprisonnement, Nelson Mandela était un des dirigeants politiques les plus importants de son pays : en tant que chef militant de la ligue de jeunesse de l’ANC, il a développé la résistance contre le système raciste de l’apartheid.
Mandela a reçu le prix Nobel de la Paix, de même que l’ « ordre de l’étoile de l’amitié entre les peuples » de la République démocratique allemande (DDR) et de l’ordre Jose Martí de la République de Cuba. Ces honneurs témoignent des convictions pacifistes, progressistes et anti-impérialistes de cet homme.
Dans son autobiographie « Un long chemin vers la liberté », Mandela décrit son combat de la manière suivante : « J’ai combattu contre la domination blanche et j’ai combattu contre la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie et avec les mêmes opportunités. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre et agir. Mais, si besoin est, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir ».
Mandela était, est et restera un porteur d’espoir et un exemple pour des millions d’hommes et de femmes en Afrique du Sud, sur tout le continent africain et dans le monde entier !