Suite aux différents articles parus dans la presse (24h du mois d’octobre et celui de ce lundi 9 novembre) au sujet de la friche de Malley, nous ne pouvons rester insensibles à ce qui se passe sous nos yeux, dans un quartier en pleine transformation.
Nous observons que régulièrement, la presse relaie des faits isolés qui témoignent de la précarité cachée, lorsqu’elle devient visible, dans ce canton. On vide un immeuble à Lausanne, des familles surgissent à Malley, la capacité des lieux d’accueil nocturnes ne permet pas d’accueillir tout le monde, des dizaines de personnes refusées chaque soir.
des difficultés de cohabitation entre des collectifs..
Nous voyons aussi que peu de communes se mobilisent pour porter cette précarité visible, pour tenter de la comprendre et chercher des solutions intelligentes et basées sur les droits humains
Nous souhaiterions qu’en dépit de la complexité, de la faible solidarité intercommunale, nos autorités admettent que la précarité ne mérite pas un traitement sécuritaire.
Nous espérons vivement que la Municipalité défende de meilleures conditions d’accueil pour ces personnes, la reconnaissance du travail fait par les bénévoles qui les accueillent tout en exigeant que les autres communes de l’ouest s’impliquent davantage dans la quête de solutions.
Intervention de Marie Schneider conseillère communale fourmi rouge à Renens.