On ne parle des personnes d’origines rrom que pour parler de la mendicité, dont la légalité a récemment fait l’objet de nombreux débats. Derrière la mendicité, des personnes vivent ici, dans des conditions précaires, et souhaitent accéder à une vie plus digne. Très stigmatisée, cette population est souvent rejetée d’emblée, ce qui les conduit à se réunir, pour être moins seuls, et les oblige à mendier pour pouvoir survivre. Selon de nombreuses sources, ces personnes sont également malvenues dans leur propre pays. Dès lors, ce sont les communes qui doivent faire face à leurs demandes et elles sont bien démunies pour le faire. Ce fut le cas à Renens durant cet été, où un campement d’une trentaine de personne a été toléré durant deux mois.
Il serait dès lors utile d’avoir un recensement des personnes de cette communauté, du nombre d’enfants également, et d’avoir une vision cantonale des moyens à mettre à disposition, de même que leur répartition entre les communes, pour favoriser une cohabitation avec la population rrom (et la population résident dans le canton), de même qu’une vision plus claire de leur situation, élaborée à l’aide des associations qui les connaissent bien.
Dès lors nous posons les questions suivantes :
1) Existe-il un recensement des personnes de cette communauté actuellement dans le canton ?
2) Combien d’enfants y a-t-il dans cette communauté ?
3) Quels sont leur besoins ?
4) Quels sont les moyens que le canton met à disposition des membres de cette communauté ?
5) Y a-t-il d’autres moyens futurs que le Conseil d’Etat compte mettre à disposition de cette communauté ?
6) En tout cas un enfant en age de scolarité fait partie de cette communauté dans notre canton, Comment se positionne le Conseil d’Etat face à cette situation ?
5) Y a-t-il d’autres moyens futurs que le Conseil d’Etat compte mettre à disposition de cette communauté ?
6) En tout cas un enfant en age de scolarité fait partie de cette communauté dans notre canton, Comment se positionne le Conseil d’Etat face à cette situation ?
Qui sont-ils.elles ? Quelle est leur réalité, quels sont leurs besoins et comment agir au mieux ?
Par ailleurs, à l’heure où le terrain doit être libéré, et où des solutions doivent être trouvées pour les familles, le constat est qu’un enfant scolarisé fait partie du lot. Comment se positionne le canton face à cette situation ?