Le POP yverdonnois partage une partie des revendications établies par les activistes de Clendy-Dessous. La gentrification commencée de notre ville est bien réelle, et pour l’instant, ni les partis politiques établis ni leurs élus semblent s’en préoccuper. Cela s’inscrit dans la lignée de l’éternel objectif de ramener « des nouveaux contribuables financièrement intéressants », afin d’augmenter la fameuse « valeur du point d’impôt ». Or, les priorités politiques devraient être tout autre. Premièrement, avec l’augmentation constante des loyers, il n’est pas assuré que les enfants des quartiers populaires de notre ville puissent continuer à y vivre à l’âge adulte. En ce sens, le futur quartier de Clendy-Dessous rate sa cible et s’adresse prioritairement à la classe moyenne supérieure. Malheureusement, la direction prise ne semble pas sensiblement différente pour le futur quartier « Gare-Lac ». De plus, nous serions bien inspirés de d’abord lutter contre la précarité plutôt que vouloir continuellement repousser les classes populaires à la campagne pour y installer des contribuables aisés.