Question sur les conditions de travail des veilleurs et veilleuses de nuit

Chaque année, une équipe de veilleuses et veilleurs de nuit est engagée en tant que personnel auxiliaire du 1er novembre au 30 avril, bien qu’elle fasse un travail structurel et non ponctuel, les plus anciens depuis 10 à 15 ans. Le reste de l’année, la majorité touche l’assurance-chômage.

L’hiver passé, en raison des exigences dictées par la crise sanitaire, ce dispositif a été renforcé par 9 personnes supplémentaires engagées avec un statut d’« auxiliaire remplaçant », appelés sur le terrain « des réservistes ».
A l’ouverture du centre d’accueil de nuit de le Rue Saint-Martin début juin, une partie du personnel actuellement employé à l’Etape et à Isabelle de Montolieu sera engagé en CDI. Sur les 9 auxiliaires les plus anciens personne n’a encore, aujourd’hui, reçu de nouvelle quant à leur avenir, ce qui les place dans une situation insoutenable d’insécurité et de stress, d’autant plus après une période éprouvante de travail non-stop depuis octobre 2019 !

Nous saluons votre récente décision de prolonger les contrats jusqu’au 17 mai pour l’Etape, respectivement au 30 avril pour Montolieu. Cependant, il serait judicieux à ce stade, pour un employeur exemplaire comme la Ville de Lausanne, de stabiliser et régulariser tout le personnel du secteur du bas seuil !
J’aimerais donc savoir si la Municipalité entend tout mettre en œuvre afin que tous les ancien.nes auxiliaires qui le souhaitent soient enfin régularisé.e.s avec un CDI et les plus récent.e.s par un CDD (avec la possibilité de prolonger et la garantie d’un CDI à terme) et afin que chaque personne en soit rapidement informée ?