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Bernard Borel et Christophe Grand, conseillers communaux POP dans la région du Chablais, le premier à Aigle et le second à Bex, ont déposé ces dernières semaines plusieurs interventions en lien avec l’écologie. D’abord en questionnant leur municipalité respective sur la qualité des eaux relativement à la présence possible de chlorothalonil. Ce produit est un fongicide chimique utilisé régulièrement dans la viticulture et l’agriculture. Il est commercialisé notamment par Syngenta depuis les années 70 et finalement interdit en Suisse depuis le 1er janvier dernier.
Potentiellement cancérigène
Les réponses données par les deux municipalités sont jugées plutôt satisfaisantes, puisque les deux communes ne sont visiblement pas touchées par une pollution au chlorothalonil. Ce qui n’empêche pas les vignerons d’utiliser désormais d’autres fongicides tel le Pergado. Celui-ci est commercialisé par Syngenta et la notice du fabricant mentionne qu’il est potentiellement cancérigène! À Bex, le syndic a proposé au législatif de classer définitivement cette interpellation sans y répondre, jugeant que cette problématique n’existe pas dans la commune. Il aura fallu que Christophe Grand dépose une résolution demandant que la municipalité argumente face aux huit questions posées pour avoir des réactions écrites.
Dans les deux cas, les deux conseillers ont jugé que leurs municipalités pourraient en faire davantage pour transformer en parcelle 100% biologique leurs terres agricoles et viticoles cultivées. Dès lors, Bernard Borel a déposé une motion transformée en postulat, demandant à la Municipalité d’Aigle de présenter un préavis proposant un chronogramme (agenda) et une stratégie globale pour convertir progressivement l’ensemble des parcelles cultivables (viticoles et agricoles), dont la commune est propriétaire en cultures sans usage d’agrochimiques. Ce postulat a été accepté à l’unanimité par une commission. Une motion allant en ce sens devrait être déposée dans un prochain Conseil à Bex.
Agir pour la biodiversité
Nous devons apporter des solutions pour stopper ou diminuer la pollution liée à l’agriculture intensive et l’utilisation de produits phytosanitaires souvent classés comme cancérigènes par l’OMS. Ainsi les deux conseillers communaux rappellent l’importance de réfléchir à consommer plus local, de défendre des circuits courts de consommation, les coopératives agricoles et la vente directe. Il est aussi essentiel de produire et consommer tout en s’assurant que notre manière de faire ne nuise pas à notre santé, ni à celle de notre environnement.
D’ailleurs le POP se bat depuis de nombreuses années pour une agriculture locale, saine et respectueuse de l’environnement. Avec un soutien inconditionnel au principe de souveraineté alimentaire et une amélioration des rémunérations de nos producteurs. C’est pourquoi toutes les actions pour lutter contre la destruction de notre terre et de la biodiversité, à quelque échelle que ce soit, sont importantes. Cela montre que nous pouvons et devons agir au niveau communal.
Article paru dans le journal Résistance par Christophe Grand
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