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Il existe des centres médicaux qui ont pour pratique d’exiger le paiement de la consultation lors de la consultation elle-même. A cet effet, ils font signer lors de la prise de rendez-vous un document qui stipule : « Je prends note que si mon assurance figure parmi les caisses Assura et Sanagate la facture médicale sera réglée sur place ».
Le droit aux soins est un droit humain inaliénable et inconditionnel.
Si on doit payer la consultation sur place, c’est rendre l’accès aux soins conditionnel à la capacité financière.
Différencier les patients suivant leur caisse d’assurance, sachant que l’assurance de base est obligatoire et que celle-ci couvre les frais selon un tarif identique pour chacun, paraît discriminatoire.
Cette pratique peut dissuader les personnes qui sont vulnérables sur un plan financier ou social de consulter et pourrait les exposer à une aggravation de leur problématique de santé ou à des complications. Cela a certainement un coût important sur le plan sanitaire, social et économique. Dès lors, je pose la question suivante :
Quels sont les éléments qui permettent au Conseil d’Etat d’autoriser à pratiquer des centres médicaux en discriminant les patients selon leur caisse d’assurance de base obligatoire ?
Intervention de notre député Vincent Keller au Grand Conseil vaudois
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