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Depuis deux semaines maintenant, le coronavirus préoccupe sérieusement les gens en Suisse et dans le monde entier. Le Parti Suisse du travail (PST-POP) ne souhaite pas répéter ce qui est connu, mais souhaite publier ses idées sur la manière de faire face à cette situation de crise sanitaire.
Notre solidarité va aux familles des victimes, aux personnes infectées et aux travailleurs/euses, en particulier dans le secteur de la santé, qui mettent leur propre santé en danger en aidant les personnes touchées. Nous exprimons notre profonde gratitude au personnel médical.
Dans le même temps, l’évolution de la situation montre clairement que si tout le monde peut tomber malade du virus, les conséquences des mesures prises pour contenir la pandémie, ne touchent pas tout le monde de la même manière. Certain.e.s ne peuvent pas travailler à la maison ; nous avons tous besoin d’un approvisionnement de base en nourriture et en médicaments, en transports… Le PST-POP estime donc que les mesures exceptionnelles justifiées doivent être complétées d’urgence par des mesures sociales.
Ci-dessous un aperçu des mesures immédiates exigées par le PST-POP :
- Interdire la poursuite des emplois dans toutes les entreprises qui ne fournissent pas de service de base (ex. chantiers, certaines usines…)
- Une garantie de salaire complète pour toutes et tous ainsi qu’un accès plus facile au chômage partiel
- Un revenu de base inconditionnel pour les six prochains mois pour tous celles et ceux qui n’ont plus de possibilités de revenus
- Débloquer un fond financier pour venir en aide à l’ensemble des indépendants, des intermittents du spectacle ainsi que pour les petits producteurs agricoles pour qui cette crise va couter chère
- Une interdiction de licencier les travailleurs/euses pendant la période de validité de la situation spéciale
- Une communication transparente du Conseil Fédéral, notamment par le biais de spécialistes: virologues, épidémiologistes, etc.
- La réintroduction des tests de dépistage du COVID-19 pour tous ceux et celles qui ont pu développer des symptômes de la maladie
- La mise sous contrôle démocratique de toutes les cliniques privées et entreprises pharmaceutiques
- L’extension immédiate du système de soins de santé et l’augmentation du personnel pour faire face aux personnes qui tomberont malades à l’avenir
- Interdire l’augmentation des primes d’assurance maladie pour les 12 prochains mois en prétextant le COVID-19
- Des abris d’urgence immédiats pour les sans-abri, afin qu’ils puissent eux aussi rester chez eux
- Protection de tous les locataires qui n’ont plus de revenus suite aux mesures du Conseil fédéral
- Arrêt immédiat des expulsions forcées de logements
- Garde d’enfants gratuite
- Interrompre temporairement pendant l’urgence sanitaire, les périodes de collecte pour les référendums et initiatives en cours,
La pandémie montre que le capitalisme n’est pas capable de résoudre les problèmes fondamentaux des gens. La Chine et Cuba montrent d’autres voies, dans les deux pays des fonds considérables ont été investis dans le système de santé et à l’heure actuelle ils viennent en aide à d’autres pays tels que l’Italie et le Venezuela avec du matériel médical et des spécialistes – c’est cela la solidarité concrète.
De l’avis du PST-POP, les mesures déjà décidées pour limiter ou stopper la propagation du virus doivent être complétées d’urgence par des mesures telles que celles proposées ci-dessus. Ajouter des mesures sociales est la seule façon de garantir les droits démocratiques. C’est la seule façon de lutter efficacement contre les « maladies sociales » mortelles à long terme, telles que les peurs existentielles ou la dépression, créé par la situation actuelle.
Nous avons besoin de la solidarité des travailleurs/euses à tous les niveaux, de la solidarité internationale ainsi que de la solidarité et du soutien mutuel au niveau local. Ne nous laissons pas monter les uns contre les autres, luttons ensemble pour nos droits !
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