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L’arrivée massive de migrants la semaine dernière en provenance de Turquie a pris de court les autorités grecques.
Des centaines de candidats à l’exil ont ainsi débarqué sur l’île de Lesbos qui est aujourd’hui, à nouveau, la principale porte d’entrée migratoire en Europe.
Selon l’Organisation mondiale des migrations, plus de 5 500 personnes y ont débarqué au mois de juillet et plus de 3 200 au cours de la première quinzaine du mois d’août.
Or, il est de notoriété publique que, à Lesbos, le camp de Moria a dépassé de quatre fois sa capacité d’accueil et il est l’un des plus insalubres d’Europe.
Philippe Leclerc, représentant en Grèce du HCR disait l’autre jour: « J’ai vu des enfants dans des abris surchargés et totalement inadéquats, les conteneurs sont pleins et les gens restent dans des tentes individuelles, juste à côté du centre, sous les oliviers. La situation est extrêmement difficile et nécessite des mesures urgentes pour réduire la population et effectuer des transferts organisés vers le continent après l’enregistrement et la prise des empreintes digitales. »
Il faut savoir que plus de 70 000 migrants et réfugiés sont bloqués en Grèce depuis la fermeture des frontières en Europe après l’accord conclu en 2016 entre Bruxelles et la Turquie pour freiner les mouvements migratoires.
Cela me rappelle 2015, et le camp de transit à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, que j’avais visité, alors que j’étais président de Médecins du Monde Suisse, qui y avait un poste de santé : des gens de tous âges (j’avais même vu un bébé d’à peine un mois et un couple de plus de 75 ans).
C’est une honte et une violation des conventions de Genève de 1954 sur le droit des réfugiés. Et pendant ce temps, aujourd’hui, le secrétaire d’Etat aux migrations, M. Mario Gattiker, annonce la fermeture provisoire de 2 centres fédéraux d’accueil de réfugiés, liée à la diminution des demandes d’asile (avec suppression d’emplois à la clé probable et économie de 30 millions de francs espérée !). Il annonce parallèlement que le SEM est bien décidé à « aider les cantons » à renvoyer les requérants déboutés !
Pas un mot sur le fait que la Suisse pourrait accueillir plus de réfugiés, en particulier, ceux qui, au prix de leur vie, ont réussi à traverser la Méditerranée et arrivent en Grèce ou en Italie.
L’Europe n’arrive pas à avoir une politique d’accueil des demandeurs d’asile cohérente et la Suisse, dans ce domaine, est très européenne !
Il faut que cela change…..pensez-y pour le 20 octobre….chaque voix compte.
Bernard Borel, pédiatre FMH et candidat tête de liste au Conseil National et candidat au Conseil des Etats pour le POP Vaudois.
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