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Le POP vaudois présente une liste au Conseil National avec 19 candidats et candidates. Notre but retrouver un siège au parlement fédéral dans notre canton, et cette année cela est possible.
2019 notre parti fête ses 75 ans, l’occasion pour nous de mener une campagne nationale dans les 3 régions linguistiques du pays. En ce qui concerne la campagne du POP vaudois, nous misons sur 5 thèmes importants qui préoccupent les citoyens et citoyennes de ce pays: une santé accessible pour toutes et tous et de proximité, une écologie populaire liée à une agriculture locale, une Suisse ouverte et souveraine, une économie au service du peuple et la défense des travailleurs/euses pour des meilleurs salaires et conditions de travail. C’est sans compromis que nous allons défendre notre politique, car nous sommes, une gauche qui ne se renie pas, progressiste, solidaire, anticapitaliste. Cette gauche combative et populaire doit revenir en force au parlement, pour bousculé la politique de compromission entre les partis de droite et le Parti socialiste Suisse et apporter un autre discours. Le POP est une force de propositions avec des projets concrets, réalistes et réalisables. La gratuité des transports publics, une assurance pour rembourser les soins dentaires, la souveraineté alimentaire ou l’instauration de véritables retraites populaires et solidaires sont quelques projets phare, parmi tant d’autres, que nous voulons mener à bien ces prochaines années.
La démocratie par le bas
Beaucoup vantent notre démocratie de milice mais les parlements sont majoritairement peuplés par des gens issus de professions libérales (avocat, juriste, gestionnaire immobilier, patron, médecin, etc…), devenant au fil du temps des politiciens professionnels aux décisions souvent peu en phase avec la réalité et les conditions de vie de la majorité de la population. Au contraire, la force du POP réside dans le fait que les personnes qui y militent viennent de divers milieux, de diverses origines économiques et sociales, et qu’une partie non négligeable sont issues de l’immigration. Il nous semble essentiel de mettre en avant des personnes représentatives de la majorité de la société comme des travailleurs/euses, ou de gens venant de classes populaires, qui connaissent donc les problèmes que vivent une immense partie de la population et pourront les traiter avec un regard critique et différent par rapport à une certaine « élite » politique mise en place. En cela, notre liste vaudoise pour le Conseil National, composée de 19 candidats et candidates, correspond exactement à cette représentativité. Le système démocratique Suisse doit urgemment se démocratiser par le bas, et être aussi plus transparent sur le financement des partis et des campagnes électorales, pour savoir si ceux-ci sont financés par des liens d’intérêts ou des lobbies. Hélas, il est à craindre que ce ne soit pas encore tout à fait le chemin que notre pays emprunte.
Le 20 octobre c’est vous toutes et tous qui pourrez faire basculer la politique d’austérité menée actuellement par une politique sociale et solidaire en votant POP.
Le faux débat d’une liste unique de la gauche combative…
Il est de bon ton de parler de la gauche combative en regrettant sa division, ce qui évite de parler de ses positions ! Rappelons que la seule expérience de liste unique POP – solidaritéS, en 2015, a vu ces deux partis échouer dans la reconquête d’une siège mais surtout faire leur plus mauvais résultat additionné (2.8%)! En 2003, la 1ère expérience de listes séparées ET sous-apparentées (ce qui évite toute perte de suffrages) avait permis 2 élus (9.36% des suffrages). Séparément, lors de l’élection complémentaire du Conseil d’Etat de ce début d’année, Jean-Michel Dolivo et Anaïs Timofte ont récolté 7.3%, résultat qui peut assurer, largement, un siège à Berne, au meilleur des deux partis !
texte signé Christophe Grand – secrétaire cantonal du POP Vaudois – Candidat au Conseil National
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