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Interpellation de notre conseiller communal Bernard Borel à Aigle. 

Le budget 2017, très déficitaire, comprenait néanmoins une somme importante de rénovation et d’amélioration énergétique de l’un des bâtiments publics, qui semblait, probablement à juste titre, une priorité pour la municipalité. Or le budget 2019, équilibré et approuvé par le Conseil Communal en décembre dernier, ne prévoit pratiquement pas de rénovation. Cela pourrait suggérer un manque de planification et de vision, à une époque où les problèmes énergétiques sont devenus une priorité pour nos sociétés. La politique énergétique 2050 de la Confédération nous pousse à sortir des énergies fossiles et nucléaires et à nous tourner vers des sources d’énergie renouvelable. Mais, il s’agit aussi de diminuer la consommation et les bâtiments représentent environ 30 % de celle-ci. D’autre part, notre label « Cité de l’énergie » dont nous sommes fiers, nous incite aussi à améliorer année après année le rendement énergétique des bâtiments et donc favoriser la diminution de la consommation.

De plus en plus l’utilisation d’un Certificat énergétique cantonal + (CECB+) est le prélude aux travaux touchant le domaine énergétique des bâtiments. Il permet non seulement de classer les bâtiments sur une échelle allant de G (peu efficace) à A (très efficace), mais le CECB+ propose aussi des conseils pour améliorer le classement du bâtiment. . Le dit Certificat établit 2 analyses distinctes : d’une part la performance de l’enveloppe du bâtiment et d’autre part, l’efficacité énergétique globale qui est liée à la quantité d’énergie consommée ainsi que la source d’énergie utilisée et son caractère renouvelable.

Selon la loi sur l’énergie cantonale de 2014, le CECB est d’ailleurs nécessaire lors de tout achat/vente de bâtiment.

La Conseillère d’Etat De Quattro en charge du Département du Territoire et de l’Environnement (DTE) insistait encore récemment pour que  toute renovation d’un bâtiment – d’autant plus s’il est public- soit inscrite dans l’esprit de la politique énergétique 2050, tant du point de vue enveloppe du bâtiment  que de la source d’énergie utilisée.

Cette interpellation s’inscrit dans la droite ligne de la résolution adoptée par le Grand Conseil le 19 mars dernier décrétant  « l’urgence climatique » et approuvée par une très large majorité.

Devant cette réalité, bien connue de tous, permettez-nous de poser les questions suivantes ?

  1. La Municipalité souscrit-elle aux propos de la Conseillère d’Etat en charge de l’Energie ?
  2. La Municiplité a-t-elle fait des CECB+ des bâtiments publics et connait-elle donc l’étiquette énergétique de chacun d’eux ?
  3. La Muncipalité a-t-elle établi un plan de rénovation qui tienne compte des priorités pressenties ou documentées d’amélioration énergétiques et envisage-t-elle de mettre régulièrement une ligne budgétaire pour celà ?
  4. La Municipalité a-t-elle mis dans ses priorités la rénovation des bâtiments et entend-elle en donner les lignes directrices  au Conseil Communal à une échéance à 10 ans (avec des propositions à courte, moyen et long terme) et les dépenses à consentir pour y arriver, pour que celui-ci puisse arbitrer au mieux les différentes dépenses d’investisement ?
  5. La Municipalité consulte-elle  le délégué à l’énergie pour trouver les solutions optimales lors de toute rénovation ?
  6. La Municipalité a-t-elle un stratégie définie pour encourager les privés à améliorer l’effIcience énergétique de leur bâtiments et a-t-elle l’intention de faire une cartographie énergétique globale de son territoire ?

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