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Prise de parole de notre camarade Anaïs Timofte lors de l’action syndicale devant l’entreprise Hilcona Gourmet SA à Orbe – le 2 novembre 2018

Sans compter le groupe COOP auquel l’entreprise appartient, Hilcona a généré un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 millions de francs en 2016. Et ce sont bien les travailleurs et travailleuses, fixes et temporaires, qui sont au principe de cette création de richesse, par le fruit de leur propre travail.

Pourtant, cela fait des années que les salariés d’Hilcona sont tout bonnement méprisés : les patrons ont maintenu les salaire à un niveau dérisoire, et pratiquent la sous-enchère salariale en toute impunité, au lieu de faire bénéficier les travailleurs des gains de productivité. Tout cela, dans un environnement de travail où la sécurité pour les travailleurs n’est pas assurée, loin de là.

L’accroissement du nombre de contrat précaires, notamment le travail intérimaire, n’est pas acceptable ici, et n’est pas acceptable ailleurs. La soi-disant « flexibilisation » du travail est toujours unilatérale et se fait dans tous les cas à l’avantage des patrons uniquement.

Nous avons tous et toutes besoin d’horaires de travail planifiables, sûrs, et qui ne soient pas réfléchis sur la base des besoins économiques de l’entreprise – donc les profits–, mais sur la base des besoins des salariés et de leurs obligations familiales. Il ne s’agit pas d’une question de charité, qui dépende du bon-vouloir des employeurs – il s’agit d’une question de justice sociale.

Quel que soit le niveau de qualification, quel que soit le statut et la fonction au sein de l’entreprise, aucun travailleur ne devrait être considéré comme une main-d’œuvre de seconde zone, jetable comme un kleenex.

Le POP-Vaudois apporte tout son soutien aux travailleurs d’Hilcona organisés par UNIA et nous les encourageons à poursuivre la lutte jusqu’au bout. Nous appelons les salariés d’Hilcona à ne pas céder au régime de peur que tente d’instaurer la direction – ensemble, nous sommes plus nombreux, nous sommes plus forts, et nous resterons solidaires de votre combat.

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