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La pratique d’un sport populaire comme le football est avant tout une histoire de conquêtes sociales obtenues par les travailleurs de ce pays. Si le sport était traditionnellement réservé aux couches supérieures, c’est grâce à des conquêtes sociales (comme la journée de 8h, les congés payés, des infrastructures sportives publiques) que les travailleurs ont conquis le peu de moyens et temps de repos nécessaires pour que l’exercice d’un loisir soit rendu possible (durant le week-end, après une journée de travail, ou lors d’un congé payé). C’est ainsi que se développent les sports dits « populaires » ! Le sport, celui du peuple, celui qui peut être encore pratiqué à moindre coût après le travail, est donc intrinsèquement un produit historique de la lutte des classes.
Certes, la Coupe du Monde est l’expression de la marchandisation capitaliste du football, mais la démocratisation du sport sera uniquement le fruit de l’émancipation des travailleurs obtenant les conditions de vie nécessaires pour profiter d’un tel loisir. Elle sera uniquement possible si l’Etat prend en charge le rôle social qui lui revient et mène une politique active pour rendre le sport amateur et de haut niveau à nouveau accessible aux couches populaires de ce pays. De plus, nous condamnons la Russophobie ambiante et prônons une réconciliation urgente entre le bloc de l’ouest et le bloc de l’est avant que la politique belliqueuse des puissances occidentales ne mène à une véritable guerre.
Ceux qui ne comprennent pas (à droite comme malheureusement parfois à gauche) que le sport est souvent le seul moyen pour un travailleur exploité dans sa vie quotidienne de donner la pleine mesure de ses possibilités, et qui prônent un anti-football primaire méprisant la classe de ce sport populaire, peuvent sans autre éteindre leur téléviseur et rester dans leur confortable entre-soi. Il n’en reste pas moins que le beau jeu et les talents que nous verrons à la télévision ce prochain mois sont historiquement de près ou de loin un produit de nos luttes. Réjouissons-nous des moments de rassemblement populaire que le football procure.
Le POP souhaite une bonne Coupe du monde à tous les travailleurs et travailleuses ! Puisse ce beau sport être l’expression historique de notre combat politique !
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