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Lors du Conseil communal de Renens du 14 décembre 2017, le conseiller communal Fourmi rouge Johnson Batistas a déposé une interpellation au sujet des interventions policières autour du sleep-in de Renens. Des témoignages ont été recueillis concernant des situations de violences et d’intimidations envers une population précarisée que nous devrions plutôt aider.
Dans la discussion, le conseiller communal Fourmi rouge Sivio Torriani a également souligné la position difficile des agents sur le terrain. Le Municipalité a répondu qu’elle allait vérifier les faits.
Lors du Conseil intercommunal de la Police, la Conseillère communale de la Fourmi rouge Suzanne Sisto-Zoller a déposé l’interpellation suivante :
La police, pas forcément la Police de l’Ouest, fait parler d’elle ces derniers mois et suscite des questionnements.
Lors du Conseil communal de Renens du 14 décembre 2017, une interpellation a été déposée au sujet des interventions policières autour du sleep-in de Renens. Des témoignages ont été recueillis concernant des situations de violences et d’intimidations envers une population précarisée que nous devrions plutôt aider.
Nous avons ensuite lu dans la presse que la police a aussi amendé devant le sleep-in des bénévoles de la Maraude qui justement se dévouent pour aider les personnes dormant dehors.
Les méthodes d’interpellations et de maîtrise, bien que peut-être réglementaires, apparaissent comme disproportionnées. Les violences dont on parle de la part de la police de Lausanne nous inquiètent, sachant que les policiers sont tous formés dans la même école de police.
Nous aimerions savoir :
- Qui décide de ces interventions ?
- Qui décide de l’attitude envers les sans-abris et les sans-papiers ?
- Qui donne les consignes aux agents sur le terrain ?
- Les méthodes d’interpellation et d’immobilisation dangereuses du type de celles qui ont conduit à un décès le 1er mars à Lausanne sont-elles appliquées dans la Polouest ?
Nous aimerions avoir des réponses à ces questions, pour savoir si on peut améliorer le sentiment de sécurité sur notre territoire, car nos habitants n’ont pas envie d’avoir peur de la police et de ses méthodes d’interpellation trop « musclées »
Ceci d’autant plus que dans l’ensemble la population apprécie la disponibilité de la police et dans ses tâches au service de la population.
Interpellation de Suzanne Sisto-Zoller au nom du groupe la Fourmi Rouge
Nous attendons des réponses de la part de la Municipalité et de la Direction de Polouest, et espérons que des améliorations soient apportées sur les sujets qui nous inquiètent, soit l’interpellation ciblée de certaines catégories de la population, les méthodes inappropriées dès que l’interpellé ne réagit pas comme les agents s’y attendent.
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