Scandaleuses pratiques des caisses maladie
						 par  | Sep 3, 2014 | Santé | 
												 
				
					
					
- Le Groupe Mutuel a récemment été remis à l’ordre par la FINMA. En effet, la caisse facturait ses assurances complémentaires plus chères que les coûts et devra donc rembourser ses assurés. A quand enfin le contrôle de l’assurance de base voulu par la caisse publique ?
 
- Les caisses d’assurance maladie ont mis en place un système financier tellement opaque que même certains de leurs vérificateurs de comptes ne peuvent confirmer une totale séparation des coûts de l’assurance obligatoire et des assurances complémentaires. Pratique interdite par la LaMal !
 
- Aujourd’hui, les caisses maladie dépensent 325 millions de CHF, payés avec nos primes, pour payer leurs campagnes de publicité ainsi que pour financer les frais de changement de caisse. Sans compter que les caisses doivent reconstituer une réserve pour chaque nouvel assuré en son sein. Des frais devenus inutiles avec la caisse publique.
 
- Les caisses maladie, soi-disant en concurrence, font tout pour éviter les « cas chers ». Il est donc difficile pour des personnes âgées ou chroniquement malades de se maintenir dans une assurance. Elles sont harcelées, on leur pose des questions sur leur santé alors que cela est illégal pour l’assurance de base et les remboursements se font tardifs. Les malades chroniques sont directement victimes du « tiers-garant », qui oblige les paiements cash à la pharmacie avant remboursement. C’est comme ça que les caisses trient les bons risques ! Elles font ensuite tout pour décourager ces mauvais risques de s’affilier à leur caisse. Cette pratique est interdite par la LaMal !
 
- Les caisses maladie n’hésitent pas à financer et à participer à des campagnes politiques au profit des assureurs et du système actuel, payées par nos primes et au détriment des assurés que nous sommes.
 
- Les call center des caisses fonctionnent avec un système informatique qui d’après le numéro d’assuré classe les appels par priorité, les bons risques en premier, laissant patienter jusqu’à découragement les mauvais risques. Les agents de ces call center sont également motivés par leur direction à passer plus de temps au téléphone avec les bons risques. En cas de personne sans numéro d’assuré, ils sont obligés de leur poser eux-mêmes des questions sur leur santé (pratique toujours illégale) pour évaluer à quelle catégorie ils appartiennent. Cette pratique est interdite par la LaMal !
 
- 61 caisses et leurs holdings, cela signifie de nombreux directeurs généraux grassement payés (jusqu’à 4 fois le salaire d‘un conseiller fédéral !) et des conseils d’administration bien rémunérés. La caisse publique économisera de tels frais.
 
- L’augmentation des primes maladies ne correspond pas aux coûts réels des soins. La caisse publique sera elle conforme aux coûts par canton de façon transparente et contrôlée.
 
- Entre 1996 et 2012, chaque assuré vaudois a payé 1000 CHF de primes en trop ! Ce qui représente 603 millions de CHF payés en trop.
 
- Avec la complicité du Conseil fédéral et du Parlement, les assurés ayant payé trop ne seront remboursés que de moitié. De plus, la part remboursée ne sera que d’un tiers à la charge des caisses maladie ! Les assurés et les contribuables paieront le reste…
 
- Afin de renforcer leur pouvoir politique, certaines caisses maladie recrutent parmi des élus de droite, PLR, PDC, PBD, UDC, afin de les intégrer dans leurs conseils d’administration bien payés par nos primes.