C’est avec intérêt que le Parti suisse du Travail (PST) a appris que le « programme de consolidation et de réexamen des tâches » (CRT) était vraisemblablement voué à l’échec. Il est vrai que le Conseil des Etats avait encore essayé, mi-septembre, de sauver ce programme d’austérité de 700 millions, mais la commission des Finances du Conseil national reste attachée à sa demande de renvoi au Conseil fédéral. Le PLR, le PDC, les Verts libéraux et le PBD ont voté pour le CRT. Mais l’alliance contre-nature de l’UDC, des Verts et du PS s’est imposée face aux partis du centre. Pour les bourgeois, les économies n’allaient pas assez loin alors que pour les Verts, elles n’étaient pas faites aux bons endroits. Maintenant, l’affaire revient au Conseil national. Si sa commission suit – un autre scénario serait surprenant– alors le CRT dans sa forme actuelle serait définitivement enterré. Ce qui n’attriste pas du tout le PST. Au Parlement, le débat sur les « bonnes » économies va continuer, même sans CRT. C’est pourquoi le PST se permet de soumettre deux propositions d’économies, simples mais très efficaces, au gouvernement, au Parlement et à la population suisse : –    9 milliards en abandonnant l’achat des avions de combat Gripen (3 milliards de prix d’achat et 6 milliards de frais consécutifs sur toute la durée d’utilisation) –    3 milliards abandonnant la réforme de l’imposition des entreprises III Pas d’avions de guerre inutiles et pas de nouveau cadeau fiscal pour les multinationales ferait que 12 milliard de francs resteraient dans les caisses fédérales. C’est plus que 17 fois ce qui devrait être économisé avec le CRT ! Des milliards qui pourrait sûrement être mieux utilisés dans la formation, la construction de logement sociaux, des mesures contre le chômage particulièrement chez les jeunes, la sécurité des retraites, la culture, etc. Le PST appelle à soutenir activement le référendum contre l’achat des Gripen et de rejeter l’achat de ces avions de combat par les urnes. Le PST va également combattre de manière résolue et avec tout les moyens démocratiques la réforme de l’imposition sur les entreprises III.

Parti suisse du Travail/POP & Gauche en mouvement